Ariane Walter Wencker

Mes Délires

Eux, ils viennent par bouffées, régulièrement… c'est comme s'il me fallait abandonner un trop plein de chimères, de songes, d’imaginaire... En fait, c'est comme si mes pinceaux dessinaient mes rêves, faisaient ce que bon leur semble ! C'est Picasso, qui, un matin, voulant " croquer sa muse, nue, l'a représentée en robe de mariée… au regard interloqué de sa compagne, il a répondu : « On ne fait pas toujours ce que l'on veut avec un crayon, tu sais… ». Et puis, les délires, c'est aussi les surréalistes... J'ai une tendresse particulière pour eux… Cet attrait de l'absurde, du saugrenu, du fou, me séduit ! Et puis, il y a Dali, qui, à mes yeux, a donné la plus jolie définition du surréalisme, en peignant sur des cache-radiateurs, des… radiateurs ! C'est cette folie délicieuse qui me parle ! Et voir un quidam, sourire devant l'une de mes fabrications, j'adore, je me dis, " c'est bien, il me suit ! "